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Reconstruction osseuse, avec un os artificiel entièrement résorbable, en collaboration avec l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPF

Les greffes osseuses sont utilisées pour réparer ou régénérer l’os. Actuellement, les chirurgiens utilisent essentiellement des autogreffes. Ces morceaux d’os, prélevés sur le patient, souvent au niveau de la crête iliaque, sont utilisés à un autre endroit de l’organisme pour combler un déficit osseux. Le principal inconvénient est la douleur engendrée sur le site de prélèvement. Actuellement les chirurgiens commencent à utiliser des substituts osseux artificiels, constitués de polymères ou de céramiques, biocompatibles et éventuellement biorésorbables. Ces matrices synthétiques doivent servir de support aux cellules de l’organisme, qui vont les coloniser et les utiliser pour construire un nouvel os. Dans le cadre d’une collaboration avec l’institut des biomatériaux de l’EPFL, un nouveau biocomposite a été créé à partir d’un polymère comportant une structure poreuse, analogue à l’os natif, avec des propriétés biomécaniques semblables.

Objectifs de la recherche : étudier la tolérance et l’efficacité chez l’humain d’un matériau entièrement résorbable pour favoriser la formation d’un nouvel os.